10 livres de montagne et d’aventure à lire cet été


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INTO THE WILD

(Jon Krakauer)

Le résumé : Toujours plus loin. Toujours plus seul. Inspiré par ses lectures de Tolstoï et de Thoreau, Christopher McCandless a tout sacrifié à son idéal de pureté et de nature. Après deux années d’errance sur les routes du Sud et de l’Ouest américain, il rencontre son destin (à vingt-quatre ans) au cœur des forêts de l’Alaska. Un parcours telle une étoile filante dans la nuit froide du Grand Nord.

Pourquoi j’ai aimé : Ce livre est un incontournable du récit d’aventure et une magnifique leçon de vie sur la quête du bonheur. 

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MONT BLANC AUX SEPT VALLEES

(Roger Frison-Roche)

Le résumé : Dans ce livre-hymne à la montagne, à sa montagne, Frison-Roche nous invite à le suivre dans sa randonnée autour du mont Blanc et nous introduit à la familiarité des gens de ses sept vallées. Dédié à la vallée de Chamonix, ce texte désormais classique exprime toute la passion exigeante de l’homme et de l’alpiniste pour les montagnes de sa jeunesse et ceux qui sont pour lui, au-delà des frontières, les « gens du mont Blanc ».

Pourquoi j’ai aimé : J’ai lu ce livre après avoir effectué le Tour du mont Blanc. J’y ai retrouvé une atmosphère dans les mots de Frison-Roche mais surtout la grandeur et la beauté des paysages que j’avais parcouru à pied. 

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LAISSÉ POUR MORT À L’EVEREST

(Beck Weathers)

Le résumé : Le 10 mai 1996, Beck Weathers, un Américain de 49 ans, survit miraculeusement à la tempête qui a coûté la vie à huit membres de deux expéditions dans l’ascension de l’Everest (8 848 mètres). Il relate comment, désorienté, quasi aveugle, les deux mains gelées et le visage rongé par le froid, il a trouvé la force de redescendre seul au camp 4, à 8 000 mètres. Et comment cette expérience a littéralement permis sa renaissance.

Pourquoi j’ai aimé : C’est intense, souvent incroyable et nous donne une formidable illustration du pouvoir du corps et du mental mais aussi de la résilience de l’Homme. 

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MIRACLE DANS LES ANDES

(Nando Parrado)

Le résumé : C’est un vendredi13, en 1972, que le Fairchild F-227 qui transportait une équipe de rugbymen uruguayens s’écrasait dans les Andes. Cet accident allait donner naissance à une légende. Soixante-douze jours durant, les survivants de ce crash vécurent sur un glacier à 3500 mètres d’altitude, au milieu des cadavres et des débris de la carlingue. Seuls au monde, ils luttèrent contre le froid et le désespoir – n’ayant bientôt d’autre choix que de manger la chair de leurs compagnons morts.

Pourquoi j’ai aimé : L’histoire est aussi dramatique qu’incroyable. Les récits de cannibalisme témoignent de ce que l’Homme est prêt à faire pour assurer sa survie, tout comme traverser des glaciers et gravir des sommets pour tenter, dans un dernier élan d’espoir, de trouver du secours. 

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KILOMÈTRE ZÉRO

(Maud Ankaoua)

Le résumé : Maëlle, directrice financière d’une start-up en pleine expansion, vit le rythme effréné de ses journées ; sa vie se résume au travail, au luxe et à sa salle de sport. Ses rêves… quels rêves ? Cette vie bien rodée ne lui en laisse pas la place jusqu’au jour où sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service. Question de vie ou de mort. Maëlle, sceptique, accepte la mission malgré elle. Elle rejoint le Népal, où l’ascension des Annapurnas sera un véritable parcours initiatique.

Pourquoi j’ai aimé : On tire de ce livre une formidable énergie et une envie profonde de changer son quotidien et ses habitudes. Le parcours de l’héroïne est plein d’enseignements qui nous font réfléchir sur nos modes de vie. Un vrai feel good book ! 

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A LIRE AUSSI : 10 LIVRES DE MONTAGNE ET D’AVENTURE #1

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L’ALPINISTE ERRANT

(Fernando Ferreira)

Le résumé : Cet ouvrage est la retranscription intégrale de deux carnets Moleskine retrouvés fin mai 2016 en Corse par l’un des gardiens du refuge de Ciuttulu di i Mori. Abîmées par l’humidité, de nombreuses pages étaient illisibles, complètement ou partiellement. Ces carnets contenaient également une vingtaine de photos Polaroïd. À ce jour, l’auteur a été identifié : un alpiniste, de métier écrivain-voyageur, scénariste et photographe. Par respect pour ce qui semble être sa volonté puisqu’il ne mentionne jamais lui-même son nom ni ceux des divers protagonistes qui apparaissent au fil des pages, ainsi qu’à la demande expresse de sa famille, nous ne révélerons pas son identité.

Pourquoi j’ai aimé : Un récit singulier, parfois difficile à suivre en raison de l’absence de certaines parties mais une expérience de lecture enrichissante qui raconte d’une façon originale, parfois poétique, souvent philosophique, l’aventure de l’auteur sur le GR20. 

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SABOTAGE AU MONT-BLANC

(Benoit Malot)

Le résumé : « Banco ! L’année prochaine, je monte au mont Blanc ! » Lorsqu’Eric lance cette phrase dans les bureaux parisiens de Gold Investments, il est loin d’imaginer que le défi sportif qu’il vient de se lancer va virer à la tragédie. Dès ses premiers pas sur la Mer de Glace, les incidents se multiplient. Eric a un mauvais pressentiment. Et si son implication dans le drame de l’explosion d’une usine de la vallée cinq ans plus tôt avait quelque chose à voir avec tout ça ? Le souffle court et la peur chevillée au corps, Eric grimpe vers un piège dont il pourrait ne pas être la seule victime. En haute montagne, atteindre le sommet est une chose, en revenir vivant en est une autre ! 

Je vous embarque de la vallée de Chamonix jusqu’au sommet du mont Blanc dans une intrigue haletante avec pour toile de fond un drame environnemental. Véritable polar de montagne, Sabotage au Mont-Blanc s’adresse à tous les amoureux de montagne et à tous les fans du genre.

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ICI ELVIRA VOUS M’ENTENDEZ ?

(Linda Cottino)

Le résumé : 5 août 1974, pour la première fois dans l’histoire de l’alpinisme, une cordée entièrement féminine menée par Elvira Sergeevna Shataeva, Membre du Spartak de Moscou, tente de traverser d’est en ouest le versant septentrional du pic Lénine, 7 134 mètres. Peu après avoir dépassé le point culminant, les huit femmes sont piégées par une tempête d’une violence inouïe. Ce sera leur dernière montagne. Elles sont toutes restées là, capturées, ensemble et pour toujours, dans un oubli blanc. 30 ans après ce drame, l’auteur Linda Cottino raconte cette histoire tragique. Une histoire connue du monde de l’alpinisme mais dont la vérité est restée peu connue.

Pourquoi j’ai aimé : Un récit prenant de la première expédition féminine sur le pic Lénine, une expédition qui a malheureusement viré au drame. 

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LES CONQUERANTS DE L’INUTILE

(Lionel Terray)

Le résumé : Alpiniste légendaire, héros de l’Annapurna, Lionel Terray est l’auteur d’une autobiographie qui demeure, aujourd’hui encore, un livre incontournable de la littérature de montagne. Plus qu’un récit d’alpinisme, c’est le livre d’une vie. Une vie marquée par l’engagement pour et par la montagne. Aux critiques de son père qui ne comprend pas cette activité consistant à se hisser sur des montagnes au sommet desquelles l’on ne trouve « pas seulement un billet de 100 francs », Lionel oppose la gratuité du jeu, l’éloge de l’inutile. Il assouvit sa soif de grimper sur les plus hauts sommets des Alpes, puis en Himalaya, et devient un géant de l’alpinisme mondial. Au-delà des drames qui font battre le cœur, ce livre est un grand texte sur la passion et les hommes qui sont brûlés par elle.

Pourquoi j’ai aimé : Difficile de passer à côté de ce monument de la littérature de montagne. Une biographie de Lionel Terray mais surtout une réflexion sur l’alpinisme et l’alpiniste qui même une fois le livre refermé continue d’infuser très longtemps en nous.   

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ALTITUDES

(Luc Boisnard)

Le résumé : « A l’approche de la quarantaine, je veux relever un défi utile : monter sur le Toit du monde et débarrasser l’Everest de ses déchets ! » Car le plus haut sommet de la planète en est aussi la plus haute poubelle. Des tonnes de détritus, bouteilles d’oxygène, tentes, duvets, emballages abandonnés et même cadavres encombrent en effet les camps d’altitude jusqu’au sommet. Accompagné de 20 Sherpas, Luc Boisnard, pionnier dans l’âme, entrepreneur et alpiniste, sera le premier Français à dépolluer l’Everest. 

Pourquoi j’ai aimé : Si tout les alpinistes qui montaient à l’Everest avait la même philosophie, le toit du monde ne serait peut-être plus surnommé « la plus haute poubelle du monde ». 

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(c) Benoit Malot